samedi 8 juillet 2017

La Pépite d'or ; trésor de la Beauce

La Pépite d'or, arrêt obligatoire avant de franchir la frontière du Maine sur la route de la Beauce. 
Le soleil est enfin revenu, ainsi que l'appétit des routards pour le fromage en grain. Après plusieurs kilomètres marchés avec enthousiasme, j'entre à nouveau dans mes shorts et je suis donc de retour pour la belle saison, une bouchée à la fois, sur la route de la crotte.
Malheureusement, à moins de choisir de passer ses vacances chez nous ou en Ontario, au Nouveau-Brunswick ou d'accompagner Maxime Bernier pour voir de quoi a l'air une ferme industrielle de 20 000 vaches au Wisconsin, se remplir la pense avec du bon fromage en grain s'avèrera un défi. Bien sûr, quelques commerces des états limitrophes au Québec tentent de nous faire passer leurs "curds" pour l'original fromage en grain, mais même Messmer ne pourrait pas nous mystifier sur leur texture et goût.
Voilà pourquoi je vous propose de faire le plein avant de traverser la frontière, justement dans le fief du député fédéral qui voulait devenir le chef des Conservateurs en s'en prenant à nos vaches. Pourquoi tenait-il autant à saper notre système de gestion de l'offre? Présumons que c'est parce qu'il ne s'est jamais vautré dans les grains de la PÉPITE D'OR.
Secret bien gardé par les gens de la Beauce, plus précisément de St-Georges-de-Beauce, La Pépite d'or est un arrêt obligatoire avant la douane de Jackman qui vous fait traverser au Maine. Cette douane est régulièrement franchie par des fous fortement déterminés à se rendre Côte-Est américaine pour voir la plage, car ils sont prêts à prendre le risque - au péril de leur vie - à s'engager sur cette route qui pullule d'orignaux surprises. Pour les autres qui ne seraient jamais passés par là, sachez que si Jackman vous sonne une cloche, c'est parce que c'est par là que sont passés les terroristes du 11 septembre 2001...qui eux n'ont tristement pas rencontré de cervidés.
Souper à 9 h du matin? C'est possible à la Pépite d'Or. Un bar à poutine de type "make your own sundea" qui offre plus d'une centaine de combinaisons: fromages de tout types et arômes, choix de garnitures et de sauces avec ingrédients provenants de producteurs locaux.

As-tu quelque chose à déclarer sur la Pépite d'or? Que si c'était mon dernier repas avant que mon pare-brise n'embrasse les fesses d'un animal d'une tonne, je mourrais la panse heureuse. La crotte est bonne, il y a un bar à poutine de type "make your own sundea" "faites votre propre sundea" sauf que tu choisis ta frite, ta sauce, tes cossins et tes grains, et, ils font le fromage en torsade le plus hallucinant que j'ai goûté jusqu'à présent. Rien à voir avec le tortillon salé traditionnel.
Le TWIST: Ça dit "goût unique" sur le paquet. C'est pas mal ça! 
Fromage: Si on avait une étiquette à donner à la Pépite d'or, c'est que c'est le paradis du grain multisaveurs. Chauffé de près par la Fromagerie Les Rivières à Québec. Si le gourmand ne trouve pas ce qu'il cherche, c'est qu'il n'a pas vraiment faim. Les saveurs de pesto et de légumes vaut le détour.
...sensation: Grain très ferme, voir un peu raide par moment, mais demeure très agréable. La texture rappelle un peu celle du fromage Victoria.
...goût: Peu ou pas de sel, ce qui permet aux autres saveur de prendre toute la place et au grain nature de laisser le goût du lait éclater en bouche. Le fromage est d,ailleurs légèrement acidulé, on goutte bien le caillé.
...odeur: Ça sent le lait!
...fraicheur: Difficile de faire plus frais quand on stoppe à la fromagerie. Mais là où la fraicheur fait vraiment la différence, c'est dans le fromage en torsade.
Notes techniques: Les étiquettes oranges qui ornent chaque petit paquet de fromage le dise (impossible  à manquer), "sans substance laitière modifiée". En effet, aucune n'a été détectée !
Le "100 % lait, fromage fait sans aucune substance laitière modifiée" est devenu un argument marketing. 

La Fromagerie: Depuis 1995 à St-Georges-de-Beauce, La Pépite d'or surplombe la colline et se veut paradis du grain multisaveurs, mais aussi du tortillon et du fromage tressé. Une vraie...mine n’or. Le nom ? Inspiré d’un certain,  Eugène Caron un jeune garçon de 12 ans qui trouva une pépite sur le site de la fromagerie en 1914. Porté par cette idée, le président de la fromagerie Lionel Bisson et ses

8 associés, produisent avec les 18 employés un fromage frais à 100 % et permettent au public de passage de faire un stop goûter convivial. Il était 11 h du matin quand j'y suis arrêté avec Scarlett et le casse-croûte était plein !
Scarlett qui inspecte l'entrée de la fromagerie. Rien de suspect à signaler. 



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